Les parents salariés qui doivent rester au chevet de leur enfant malade bénéficient d’un congé de présence parentale. Ils peuvent prétendre à une allocation journalière versée par la Caisse d’allocations familiales.
Un accident d’une gravité particulière, des soins soutenus à apporter, un handicap… Lorsqu’un enfant est en souffrance, la présence de ses parents à ses côtés est nécessaire, indispensable même. En France, les salariés peuvent bénéficier du congé de présence parentale et de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) qui lui est associée. Elle est versée par la Caisse d’allocations familiales, sous certaines conditions :
- l’enfant a moins de 20 ans ou est à la charge de ses parents,
- la personne à l’origine de la demande bénéficie d’un congé de présence parentale,
- un certificat médical établi par le médecin de l’enfant atteste de la gravité de la maladie, du handicap ou de l’accident,
- la Sécurité sociale émet un avis favorable pour l’attribution de cette allocation.
L’AJPP est versée pendant toute la durée du traitement fixée par le médecin. Un examen médical renouvelé tous les 6 mois permet de maintenir le versement de l’allocation pendant 310 jours sur une période de 3 ans au maximum. Le versement est limité à 22 jours par mois.
L’allocation journalière s’élève à 52,08 € si le parent est une personne seule ou si le couple ne perçoit qu’un revenu. Elle s’élève à 43,83 € par jour lorsque les deux conjoints perçoivent un revenu. Elle est attribuée sans condition de ressources.
Si la maladie, le handicap ou l’accident de l’enfant occasionne des dépenses mensuelles supérieures à 112,68 € par mois, l’allocation est majorée d’un complément mensuel forfaitaire de 112,11 €. Celui-ci est alors versé sous conditions de ressources.
Bon à savoir : en cas de rechute, la demande d’AJPP est renouvelable.
Le parent remplit la demande en téléchargeant le formulaire cerfa n° 12666*03 disponible sur le site Internet de la Caisse d’allocations familiales. Le document est complété par le médecin traitant et adressé à la Caf avec le certificat médical détaillé.